kerekh 1. Mifṿan maʼamarim meratḳim meha-ḥayim ha-yom yomiyim ha-medabrim el ha-lev ṿe-lo notnim la-hizdamnut la-ḥalof mi-beli le-hashʼir ṭaʻam shel ʻod.

In order to account for the actual function of analogue models in extending theories to new domains, we argue that it is necessary to analyze the inference involved into a complex two dimensional form. This form must go horizontally from descriptions of entities used as a model to redescriptions of entities in the new domain, and it must go vertically from an observation language to a theoretical language having a different and exclusive logical syntax. This complex inference can only be (...) intelligible if we interpret theoretical terms in a platonic manner, a la Körner. (shrink)

Passant du cinéma d’animation pour enfants (en suivant les exemples de films comme Chicken Run et Le monde de Nemo ) aux artistes queer contemporaines qui ont embrassé l’échec comme un style à part entière, Jack Halberstam part à la recherche de modèles de parentés, d’alliances et de communautés pour faire alternative au monde néo-libéral et à l’idéologie du succès qui en façonne les subjectivités. Cette idéologie se déploie notamment au travers des multiples injonctions à « réussir » dans (...) les différents aspects de la vie sociale : il faut produire, accumuler et se reproduire – autant de maillons dans la chaîne de (re)production du capital. Dans The Queer Art of Failure, Halberstam propose une méthode de déviance joyeuse par rapport à cette idéologie du succès : « d’abord, résister à la maîtrise » ; « ensuite, privilégier la naïveté et l’absurdité (la stupidité) ». (shrink)

Une analyse de l'interprétation de la philosophie spinoziste comme philosophie de l'immanence soutenue par G. Deleuze, notamment dans "Qu'est-ce que la philosophie?" (Paris: Éd. Minuit, 1991).

Le mémoire de Master 2. Soutenu en 2012 à Paris VIII sous la direction de Ch. Ramond. A study of Spinoza's account of "singular things" in the Ethics along with the classic French literature on the subject. -/- TABLE DES MATIÈRES: INTRODUCTION GENERALE (p. 3 – 4) PREMIERE PARTIE : DE LA NATURE DE DIEU AUX CHOSES SINGULIERES (p. 5 – 97) INTRODUCTION (p. 5 – 16) : DU RAPPORT DE L’INFINIMENT INFINI ET DU FINI. Pourquoi l’Éthique commence par l’infiniment (...) infini (Dieu). De l’immanentisme spinoziste. Abrégé de la réalité des choses singulières. Que celles-ci sont « en autre chose » et que cet autre est Dieu. Rôle important de la « cause de soi » dans l’ontologie spinoziste. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 17 – 39) : DE LA « CAUSE DE SOI ». Sur la définition de la « cause de soi ». De la méthode géométrique, et de la raison pour laquelle l’Éthique commence avec cette définition d’un Ens causa sui. Comment la notion de la « cause de soi » fonde l’idée de Dieu. Du monisme intégral chez Spinoza. De « l’esprit » du spinozisme et du déterminisme absolu. Du dédoublement de Dieu. INTERMEDE (p. 40– 60) : DE LA PROPOSITION 16 ET DES MODES INFINIS. Derechef, du dédoublement de Dieu, et en particulier, du renversement de la situation théorique du qualitatif et du quantitatif dans le système. Rôle de la Proposition 16 dans le système. Comment celle-ci scelle le passage de l’Ens causa sui à l’Ens effectus sui. Pourquoi I 16 est controversé. Comment I 16 nous apprend que Dieu ne produit nécessairement tout qu’à condition de produire de l’intelligible. De l’intellect de Dieu. Des modes, et des modes infinis en particulier. À propos du souci néoplatonicien. SECOND PAS (p. 61 – 91) : DE L’ESSENCE ET L’EXISTENCE DES CHOSES EN ÉI. Les Propositions 24 et 25. Comment Dieu scinde les essences des existences. Que toute chose finie est par essence dans un rapport intime avec sa cause infinie et verticale. Le Scolie de la Proposition 25. Sur la démonstration de la définition des « choses particulières ». Sur la controverse de l’attribut. Les Proposition 26 et 28. Comment les choses existent. De la causalité horizontale et de l’indéfini. Analyse de la notion de l’infini. De l’impossibilité de comprendre totalement l’existence d’une chose. Ce qui veut dire « Deus quatenus ». FIN DE LA PREMIERE PARTIE (p. 92 – 97) : DE LA NATURE NATURANTE ET LA NATURE NATUREE. Analyse du Scolie de la Proposition 29. De l’asymétrie du dédoublement de la Nature. Du salut spinoziste. DEUXIEME PARTIE : DE L’UNITE DES CHOSES SINGULIERES (p. 98 – 153) INTRODUCTION (p. 98 – 102) : DU RAPPORT DE L’ESSENCE A L’EXISTENCE. Ce qui se passe lorsqu’on quitte une Partie de l’Éthique. De ce qu’on a vu dans notre Première Partie. De la causalité verticale et de la causalité horizontale. Comment les essences peuvent-elles retrouver les existences, et vice versa. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 103 – 127) : DE L’ESSENCE Sur la définition d’une « essence ». De sa positivité. Que ce qu’un individu est par essence n’est que ce qu’il peut comprendre. De la Proposition 8, de son Corollaire et de son Scolie. Que l’existence de l’essence d’une chose ne se confond pas avec l’existence de la chose elle-même. Contre l’idée que les essences sont des choses « possibles ». Sur la notion des « grandeurs intensives » et sur la notion du « profondeur » chez Spinoza. SECOND PAS (p. 128 – 149) : DU CONATUS A LA PHYSIQUE Sur le concept du conatus. Du fait qu’il est l’essence actuelle d’une chose. Qu’on ne peut pas distinguer entre notre puissance ou effort pour persévérer dans l’être et l’être dans lequel nous nous persévérons. Du dynamisme introduit par le biais du conatus. Du rapport du quantitatif et du qualitatif, de l’idée des instants d’éternité, et du problème des essences qui sont instantanées. De la « petite physique » dans la Deuxième Partie de l’Éthique. Sur ses enjeux théoriques. Sur le matérialisme de Spinoza. De la définition de l’Individu comme rapport fixe de mouvement et de repos. Des corps simples, et que pour toute chose existante il n’est pas donné une essence. De la définition des choses singulières, et encore de la mutabilité ontologique de celles-ci. FIN DE LA DEUXIEME PARTIE (p. 150 – 153) : DE LA FINITUDE Sur l’Axiome de la Quatrième Partie de l’Éthique. Que certains rapports de mouvement et de repos en remplacent d’autres. Sur la raison pour laquelle tout rapport ne peut pas coexister. Que la destructibilité vient du biais de l’Étendue, et en particulier, du problème de l’espace. Que la chose singulière véhicule une tension entre la partie et le tout, et encore, du salut spinoziste. CONCLUSION GENERALE (p. 154 – 157) ENGLISH SUMMARY (p. 158 – 159) BIBLIOGRAPHIE (p. 160 – 165) TABLE DES MATIERES (p. 166 – 169). (shrink)

Nous cherchons ici à étudier la signification du fait qu’un État, chez Spinoza, peut se comprendre intégralement comme étant une « âme » singulière. Nous montrons en quoi cette compréhension de l’État comme « âme » permet d’expliciter les éléments centraux de la théorie de l’obéissance chez Spinoza, et en quoi le succès du projet politique spinoziste n’est envisageable que de cette perspective. Nous soulevons en conclusion un paradoxe : Spinoza écrit (TP 3/8) que nul ne cède de sa faculté (...) de juger ; et à force de tirer sur ce fil, nous montrons que Spinoza y aborde de façon discrète et indirecte la possibilité de la disparition de l’État, dans la mesure même où il aura réussi à encourager l’obéissance et à faire en sorte que « l’âme » de tous devienne un bien commun. (shrink)

I argue that in order to apply the most common type of criteria for logicality, invariance criteria, to natural language, we need to consider both invariance of content—modeled by functions from contexts into extensions—and invariance of character—modeled, à la Kaplan, by functions from contexts of use into contents. Logical expressionsshould be invariant in both senses. If we do not require this, then old objections due to Timothy McCarthy and William Hanson, suitably modified, demonstrate that content invariant expressions can display intuitive (...) marks of non-logicality. If we do require this, we neatly avoid these objections while also managing to demonstrate desirable connections of logicality to necessity. The resulting view is more adequate as a demarcation of the logical expressions of natural language. (shrink)

Ce numéro spécial, édité à l’occasion du centenaire de la naissance d’Alan Turing, est le fruit d’une double collaboration : d’une part une collaboration internationale qui exprime via internet l’importance de l’année Turing, d’autre part une collaboration locale régulière entre des chercheurs de l’équipe TYPES du Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique (LORIA) qui s’intéressent à la logique, la théorie de la preuve et la programmation, et des philosophes et logiciens du Laboratoire...

Résumé (FR) : L'adhésion de Spinoza à la doctrine du monisme de la substance constitue le fondement de sa philosophie. Cependant, la manière dont nous pouvons comprendre cette doctrine est loin d'être évidente. Les problèmes dans son interprétation comprennent la difficulté à caractériser le rapport entre la substance et ses modes, la validité de l’argument spinoziste pour établir le monisme, et la cohérence de maintenir qu’il peut y avoir des idées fausses alors que toute idée est en Dieu. Nous soutenons (...) ici que l’examen du contexte philosophique de l’élaboration du monisme de la substance et l’examen des contextes philosophiques entourant la réception du monisme de Spinoza, particulièrement en langue anglaise, fournissent des ressources importantes pour résoudre les difficultés susmentionnées. En effet, la réception de Spinoza en langue anglaise a été très peu étudiée jusqu’à présent. Or la réception de Spinoza en langue anglaise passe principalement par les controverses qui entourent la doctrine du monisme de la substance. Nous commençons en analysant la notion de substance dans le cadre aristotélicien, et nous montrons comment le pluralisme des substances a été progressivement fragilisé avant Spinoza. Après avoir ensuite inspecté l'argument spinoziste pour le monisme, nous analysons des interprétations du monisme avancées par ses premiers commentateurs, tels que F. Lamy. Par la suite, nous développons une historiographie inédite de la réception de Spinoza en langue anglaise et nous mettons en évidence les ressources fournies par ses commentateurs anglophones pour résoudre des difficultés interprétatives dans la théorie spinoziste du monisme de la substance. (shrink)

Résumé Cet article considère que l’émergence de valeurs humanistes n’est pas un phénomène purement moderne. Si par humanisme nous entendons l’essor des savoirs laïques et scientifiques, nous pouvons constater sa présence à certaines époques de l’histoire de l’Islam. L’Humanisme dans le sens du respect des « valeurs humaines » comme la démocratie est tout aussi étendu dans le temps et dans l’espace. Donc l’idée que l’Occident, en tant qu’héritier de la Grèce antique, en possède le monopole est assez intenable. Des (...) sociétés tribales pratiquent bien souvent des versions de la démocratie directe, la représentation étant un aspect des régimes beaucoup plus complexes. En outre, même parmi les États monarchiques, rares sont ceux qui peuvent à long terme se permettre d’ignorer l’opinion publique. Les démocraties représentatives modernes en revanche se dispensent souvent de consulter leurs électorats pour des décisions telles que la déclaration des guerres. En tout cas, elles ne constituent qu’un mode de représentation parmi d’autres et n’ont pas le monopole de la vertu, surtout dans les communautés divisées sur le plan religieux. Ailleurs elles peuvent servir de dispositif de légitimation, comme dans le cas d’Israël. (shrink)

Caliban Naufragé: Les Relations Nord‐Sud à la Fin du XXe Siècle. By Pierre Moussa (Paris: Librairie Arthème Fayard, 1994) 329 pp. n.p.g.

Este ensayo plantea una cuestión filosófica perseguida como investigación histórica que desemboca en una explicación sociológica en torno a la medición de la ciencia. Medir, etimológicamente relacionado con una praecisio adquiere su sentido más profundo en una era postontológica para describir las implicaciones culturales de un mundo privado de metafísica. Basado en un relato sucinto del surgimiento del pensamiento bibliométrico enmarcado por el debate historiográfico de principios del siglo XX entre historiadores seriales e historiadores del evento, este ensayo une tanto (...) el significado postontológico como la evidencia histórica en un análisis sociológico de la ciencia y políticas tecnológicas en la Colombia del cambio de siglo que conlleva una transformaciónradical de la universidad como institución social, del estatus del conocimiento en la sociedad contemporánea y de la identidad de nosotros los académicos que habitamos ese espacio. (shrink)

Few figures of the Middle Ages command the attention of so many modern disciplines as Robert Grosseteste (c. 1170-1253). Theology, Philosophy, History, and Science are all areas which his life and thought continue to have significance and to inspire re-interpretation. Accompanied by a series of original commentaries, this new edition of Grosseteste's work, with English translation, draws together the perspectives of modern scientists and medieval specialists. Volume I of a six volume series, Knowing and Speaking presents two of the earliest (...) of Grosseteste's works, the treatises On the Liberal Arts and On the Generation of Sounds. These are accompanied by a significant Middle English treatise on the Seven Liberal Arts whose anonymous fifteenth-century author translated and excerpted passages from Grosseteste's treatises in a re-imagining of their structure and function.0Each work is treated separately within the volume, which is constructed in three parts. On the Liberal Arts sets Grosseteste's thoughts on the arts subjects and emphasises moral concerns about the purpose of learning. On the Generation of Sounds builds on the theories and statements of On the Liberal Arts in connection to the production of sound, elaborating the earlier position, relating the generation of sounds to human vocal and speech production. (shrink)

Marcel Beaufils fut un pedagogue exceptionnel qui exerca une influence decisive sur l'evolution de l'esthetique musicale en France, a partir des annees 50. Or, parmi ses ouvrages, Musique du son, musique du verbe est tres certainement celui qui porte le plus fortement la marque de son activite d'enseignant au Conservatoire National Superieur de Musique de Paris ; cette mission, il semblait l'entendre davantage comme celle d'un declencheur d'idees, catalyseur, plutot que du transmetteur d'un savoir fige une fois pour toutes. Bouleversant (...) toute tentative de classification academique, toute certitude acquise, ce livre laisse des pointilles ; un grand souffle traverse son ecriture. N'en deplaise aux musicographes, il s'agit la d'un ouvrage de creation, qui nous rappelle que Marce Beaufils etait egalement un ecrivain qui savait manier le verbe a la fois en tant que dramaturge et en tant que poete. (shrink)

We considered supererogatory behavior as illustrated by people who rescued Jews in Nazi Europe. When we did so, we encountered a puzzling empirical finding: rescuers insisted they had no choice in their life-or-death actions. Rescuers' perspectives -- how they saw themselves in relation to others -- served as a powerful constraint on choice as traditionally conceived. Traditional moral theories failed to provide satisfactory explanations for this phenomenon, and we turned to virtue ethics to determine whether this approach, with its emphasis (...) on character, would provide a useful philosophical tool for explicating rescue behavior.Our conclusion on virtue ethics is mixed. We find the focus on character found in virtue ethics is superior to the traditional rule-based theories of moral choice, with virtue ethics able to account both for the supererogatory nature of rescue behavior and for rescuers' reports that they had no choice. Yet even as virtue ethics provides insight into the way character forms the preconditions for moral action and affects what people define as moral situations, it fails to capture the critical role of perspective in moral choice. Nor does it provide an answer to the conundrum that troubles us when we consider the implications of rescue behavior: can we assign moral responsibility if character determines actions? The reports of the rescuers present a concrete description of what has been called a perception of a common humanity. It is this perspective that constitutes the particular moral imperative that moved the rescuers to risk their lives for others, and whose full explication eludes us. Supererogatorisches Verhalten zeigt sich bei Menschen, die im Europa der Nazizeit Juden gerettet haben. Dazu sind wir auf einen verwirrenden empirischen Befund gestoßen: Retter bestehen darauf, daß sie mit Bezug auf ihre Handlungen, bei denen es um Leben und Tod ging, gar keine Wahl gehabt haben. Die Retterperspektive - wie sich die Retter selbst in ihrer Beziehung zu anderen sehen - wirkte sich als eine machtvolle Beschränkung der Wahlmöglichkeiten aus, wie sie traditionell angenommen werden. Traditionelle Moraltheorien haben es nicht geschafft, befriedigende Erklärungen für dieses Phänomen zu liefern, und wir haben uns der Tugendethik zugewendet, um herauszufinden, ob sie, die den Charakter betont, ein nützliches philosophisches Hilfsmittel für die Erklärung derartigen Rettungsverhalten bereitstellt.Unsere Schlußfolgerungen bezüglich der Tugendethik sind gemischt. Wir sind der Ansicht, daß die Betonung des Charakters durch die Tugendethik den traditionellen, auf Regeln basierenden Theorien über moralische Wahlmöglichkeiten überlegen ist, wobei die Tugendethik sowohl der supererogatorischen Natur des Rettungsverhaltens als auch den Aussagen der Retter, sie hätten gar keine Wahl gehabt, Rechnung trägt. Obwohl die Tugendethik sogar Einsichten in die Art und Weise liefert, wie der Charakter die entscheidende Vorbedingung für moralisches Handeln bildet und wie Menschen moralische Situationen bestimmen, versagt sie doch dabei, die maßgebliche Rolle zu definieren, die die moralische Perspektive bei der moralischen Wahl spielt. Ebensowenig gibt sie eine Antwort auf das Rätsel, das uns beschäftigt, wenn wir die Implikationen des Rettungsverhaltens bedenken: Können wir moralische Verantwortlichkeit zuschreiben, wenn der Charakter die Handlungen bestimmt? Die Aussagen der Retter geben eine konkrete Beschreibung von etwas, was als Perzeption einer gemeinsamen Menschheit bezeichnet worden ist. Es ist diese Perspektive, die das besondere moralische Gebot in Kraft setzt, das die Retter dazu bewogen hat, ihr Leben für andere zu riskieren. Diese Perspektive läßt sich nicht vollständig erklären. (shrink)

Les penseurs occidentaux du politique affirment volontiers que la démocratie a été inventée par la Grèce antique et redécouverte par l’Europe moderne. Mais cette conception ne participe-t-elle pas d’un vol de l’histoire dont l’Occident se serait rendu coupable en imposant le récit de son passé au reste du monde? Telle est la thèse forte défendue par l’anthropologue britannique Jack Goody. Il y a insisté dans des développements consacrés à l’individualisme, dont la démocratie représente « l’aspect politique » : l’individualisme (...) n’est pas une invention exclusivement européenne ; en d’autres lieux et à d’autres époques, les hommes se sont pensés comme des individus. (shrink)

Les fictions sont un outil privilégié de l’éthique du fait de la matière à la fois singulière et universelle qu’elles fournissent, qui permet de se prémunir contre les écueils opposés du trop-plein d’abstraction et d’implication. Ainsi, à la lumière du débat entre déontologisme et conséquentialisme tel qu’il est exploré dans la série 24 heures chrono (Fox, 2001-2010) via notamment son héros Jack Bauer, je propose une relecture croisée de deux textes fondamentaux de la tradition occidentale : l’opuscule de Kant (...) « D’un prétendu droit de mentir par humanité » et la tragédie Œdipe roi de Sophocle. Si ces œuvres peuvent sembler d’abord hétérogènes, tant dans leur nature (une série états-unienne du XXI e siècle, le texte d’un philosophe allemand du XVIII e siècle, une tragédie de l’Antiquité grecque) que dans leur niveau de reconnaissance philosophique, elles convergent en fait toutes trois vers une question morale clé : quel rôle doit être accordé à l’anticipation des conséquences dans nos décisions morales? (shrink)

El artículo estudia los imaginarios construidos alrededor de la América salvaje, como contraparte del ideal civilizatorio de la cultura occidental. Propone reconstruir sus huellas a partir de la literatura, y especialmente, en la obra de Jack Kerouac. Sus novelas, inspiradas en el motivo del viaje y en la fuga hacia lo exótico, sirven para recomponer la representación de las relaciones entre la América del norte y Centroamérica, pero también con América del Sur, relaciones asociadas a la fábula de un (...) mundo de aventuras, inhóspito y desconocido. (shrink)

This paper develops an argument against causal decision theory. I formulate a principle of preference, which I call the Guaranteed Principle. I argue that the preferences of rational agents satisfy the Guaranteed Principle, that the preferences of agents who embody causal decision theory do not, and hence that causal decision theory is false.

Philosophical arguments usually are and nearly always should be abductive. Across many areas, philosophers are starting to recognize that often the best we can do in theorizing some phenomena is put forward our best overall account of it, warts and all. This is especially true in esoteric areas like logic, aesthetics, mathematics, and morality where the data to be explained is often based in our stubborn intuitions. -/- While this methodological shift is welcome, it's not without problems. Abductive arguments involve (...) significant theoretical resources which themselves can be part of what's being disputed. This means that we will sometimes find otherwise good arguments which suggest their own grounds are problematic. In particular, sometimes revising our beliefs on the basis of such an argument can undermine the very justification we used in that argument. -/- This feature, which I'll call self-effacingness, occurs most dramatically in arguments against our standing views on the esoteric subject matters mentioned above: logic, mathematics, aesthetics, and morality. This is because these subject matters all play a role in how we reason abductively. This isn't an idle fact; we can resist some challenges to our standing beliefs about these subject matters exactly because the challenges are self-effacing. The self-effacing character of certain arguments is thus both a benefit and limitation of the abductive turn and deserves serious attention. I aim to give it the attention it deserves. (shrink)

Domestic violence and abuse (DVA) are at last coming to be recognised as serious global public health problems. Nevertheless, many women with personal histories of DVA decline to disclose them to healthcare practitioners. In the health sciences, recent empirical work has identified many factors that impede DVA disclosure, known as barriers to disclosure. Drawing on recent work in social epistemology on testimonial silencing, we might wonder why so many people withhold their testimony and whether there is some kind of epistemic (...) injustice afoot here. In this paper, I offer some philosophical reflections on DVA disclosure in clinical contexts and the associated barriers to disclosure. I argue that women with personal histories of DVA are vulnerable to a certain form of testimonial injustice in clinical contexts, namely, testimonial smothering, and that this may help to explain why they withhold that testimony. It is my contention that this can help explain the low rates of DVA disclosure by patients to healthcare practitioners. (shrink)

Outside of philosophy, ‘intuition’ means something like ‘knowing without knowing how you know’. Intuition in this broad sense is an important epistemological category. I distinguish intuition from perception and perception from perceptual experience, in order to discuss the distinctive psychological and epistemological status of evaluative property attributions. Although it is doubtful that we perceptually experience many evaluative properties and also somewhat unlikely that we perceive many evaluative properties, it is highly plausible that we intuit many instances of evaluative properties as (...) such. The resulting epistemological status of evaluative property attributions is very much like it would be if we literally perceived such properties. (shrink)

This book offers solutions to two persistent and I believe closely related problems in epistemology. The first problem is that of drawing a principled distinction between perception and inference: what is the difference between seeing that something is the case and merely believing it on the basis of what we do see? The second problem is that of specifying which beliefs are epistemologically basic (i.e., directly, or noninferentially, justified) and which are not. I argue that what makes a belief a (...) perceptual belief, or a basic belief, is not any introspectible feature of the belief but rather the nature of the cognitive system, or "module", that is causally responsible for the belief. Thus, even zombies, who in the philosophical literature lack conscious experiences altogether, can have basic, justified, perceptual beliefs. -/- The theories of perceptual and basic beliefs developed in the monograph are embedded in a larger reliabilist epistemology. I use this theory of basic beliefs to develop a detailed reliabilist theory: Inferentialist Reliabilism, which offers a reliabilist theory of inferential justification and which solves some longstanding problems for other reliabilist views by demanding inferential support for some—but not all—beliefs. The book is an instance of a thoroughgoingly naturalistic approach to epistemology. Many of my arguments have an empirical basis, and the view that I endorse reserves a central role for the cognitive sciences—in particular, cognitive neuroscience—in filling in the details of an applied epistemological theory. (shrink)

This paper develops a form of moral actualism that can explain the procreative asymmetry. Along the way, it defends and explains the attractive asymmetry: the claim that although an impermissible option can be self-conditionally permissible, a permissible option cannot be self-conditionally impermissible.

This paper is concerned with the senses in which paintings do and do not depict various temporal phenomena, such as motion, stasis and duration. I begin by explaining the popular – though not uncontroversial – assumption that depiction, as a pictorial form of representation, is a matter of an experiential resemblance between the pictorial representation and that which it is a depiction of. Given this assumption, I illustrate a tension between two plausible claims: that paintings do not depict motion in (...) the sense that video recordings do, and that paintings do not merely depict objects but may depict those objects as engaged in various activities, such as moving. To resolve the tension, I demonstrate that we need to recognise an ambiguity in talk of the appearance of motion, and distinguish between the depiction of motion and the depiction of an object as an object that is moving. Armed with this distinction, I argue that there is an important sense in which paintings depict neither motion, duration, nor – perhaps more controversially – stasis. (shrink)

Introspective evidence is still treated with great suspicion in cognitive science. This work is designed to encourage cognitive scientists to take more account of the subject's unique perspective.

François Lamy, a Benedictine monk and Cartesian philosopher whose extensive relations with Arnauld, Bossuet, Fénélon, and Malebranche put him into contact with the intellectual elite of late-seventeenth-century France, authored the very first detailed and explicit refutation of Spinoza’s Ethics in French, Le nouvel athéisme renversé. Regrettably overlooked in the secondary literature on Spinoza, Lamy is an interesting figure in his own right, and his anti-Spinozist work sheds important light on Cartesian assumptions that inform the earliest phase of Spinoza’s critical reception (...) in the seventeenth-century. I begin by presenting Lamy’s life and the contentious state of Spinoza’s French reception in the 1680 and 1690s. I then discuss a central argument in Lamy’s refutation, namely the Cartesian objection that Spinoza’s account of the conceptual independence of attributes is incompatible with the theory of substance monism. Contrasting Lamy’s objection with questions put to Spinoza by de Vries and Tschirnhaus, I maintain that by exhibiting the direction Spinoza’s views on substance and attribute took in maturing we may accurately assess the strength of Spinoza’s position vis-à-vis his Cartesian objector, and I argue that, in fact, Spinoza’s mature account of God as an expressive ens realissimum is not vulnerable to Lamy’s criticism. In conclusion, I turn to Lamy’s objection that Spinoza’s philosophy is question-begging in view of Spinoza’s account of God, and I exhibit what this point of criticism tells us about the intentions of the first French Cartesian rebuttal of the Ethics. (shrink)

Emotion, Social Theory, and Social Structure takes sociology in a new direction. It examines key aspects of social structure by using a fresh understanding of emotions categories. Through that synthesis emerge new perspectives on rationality, class structure, social action, conformity, basic rights, and social change. As well as giving an innovative view of social processes, J. M. Barbalet's study also reveals unappreciated aspects of emotions by considering fear, resentment, vengefulness, shame, and confidence in the context of social structure. While much (...) has been written on the social consequences of excessive or pathological emotions, this book demonstrates the centrality of emotions to routine operations of social interaction. Dr Barbalet also re-evaluates the nature of social theory, for once the importance of emotions to social processes becomes clear, the intellectual constitution of sociology, and therefore its history, must be rethought. (shrink)

A theory of customary international law -- Case studies -- A theory of international agreements -- Human rights -- International trade -- A theory of international rhetoric -- International law and moral obligation -- Liberal democracy and cosmopolitan duty.